Quelle hygrométrie dans une maison ?

humidité sur un mur

Maintenir un bon taux d’humidité dans une maison, ce n’est pas seulement une question de confort. Une hygrométrie mal maîtrisée peut rapidement entraîner des problèmes de santé, des mauvaises odeurs ou encore des dégâts comme les moisissures.

Alors, quel est le taux idéal à respecter ? Comment savoir si l’air de votre logement est trop sec ou trop humide ? Et surtout, que faire en cas de déséquilibre ? Dans cet article, on vous explique simplement tout ce qu’il faut savoir pour garder un air sain chez vous, été comme hiver.

Un air trop sec ou trop humide impacte la santé et le confort
Le taux d’humidité idéal dans une maison se situe entre 40 % et 60 %
Moisissures, condensation, remontées capillaires : des signes à surveiller
Un hygromètre permet de mesurer facilement l’hygrométrie intérieure
Aération, VMC, déshumidificateur ou humidificateur : les bons réflexes selon le cas

L’hydrométrie d’une maison désigne le taux d’humidité présent dans l’air intérieur. Plus précisément, il s’agit de mesurer l’hygrométrie, c’est-à-dire la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’air ambiant.

Un bon taux d’humidité est essentiel pour garantir :

Le confort des occupants,
La santé (éviter les problèmes respiratoires, allergies…),
La protection du bâtiment (prévention des moisissures, condensation, dégradation des matériaux). D’ailleurs, d’après Kelwatt, rajouter une couche thermique au sol permet de diminuer entre 7 % et 10 % des déperditions de chaleur et préserver d’un taux d’humidité trop important. 

Pourquoi l’humidité joue un rôle clé ?

Un bon équilibre d’humidité est essentiel pour garder une maison saine. En hiver, trop d’humidité favorise les moisissures et les mauvaises odeurs, tandis qu’un air trop sec cause des irritations et des gênes respiratoires. L’objectif : maintenir un taux idéal pour assurer votre confort et votre santé.

Le chauffage aide à réguler l’humidité, mais il doit être complété par une bonne ventilation et, si besoin, un purificateur d’air. C’est la clé pour passer l’hiver sereinement, dans un intérieur agréable.

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Quelles sont les causes d’un logement humide ? 

En plus de mesurer l’humidité avec un hygromètre, certains signes visibles peuvent indiquer un problème d’hygrométrie dans votre maison :

Remontées capillaires : L’humidité du sol remonte dans les murs à cause de matériaux poreux ou d’un terrain trop humide. Résultat : apparition de moisissures, de taches blanches (salpêtre) et de murs dégradés.
Condensation : La vapeur d’eau issue de la cuisson, des douches ou du séchage du linge se transforme en liquide sur les surfaces froides (fenêtres, murs). Si vous voyez régulièrement de la buée, des murs humides ou que votre linge ne sèche pas bien, c’est un signe d’humidité excessive.
Infiltrations : De petites fissures dans les murs peuvent laisser passer l’eau et provoquer de l’humidité intérieure. Ces infiltrations sont parfois invisibles et nécessitent l’avis d’un professionnel.
Fuite d’eau : Une fuite, même discrète, peut rapidement augmenter le taux d’humidité et causer des dégâts importants. Selon l’ampleur, des travaux seront peut-être nécessaires.

Être attentif à ces signes permet d’agir rapidement avant que l’humidité n’abîme durablement votre logement.

Quelles sont les conséquences de l’humidité sur la santé ? 

Un excès d’humidité dans l’air peut vite nuire à votre santé. Vous risquez des allergies, des problèmes respiratoires comme l’asthme, ou encore des douleurs articulaires (arthrite, arthrose). Dans les cas les plus graves, cela peut même provoquer des soucis de circulation, comme de la rétention d’eau ou des œdèmes. Pour agir rapidement, pensez à installer un déshumidificateur.

À l’inverse, si l’air est trop sec, vous ressentirez des irritations : peau sèche, gorge irritée, yeux qui piquent. Pour réhydrater l’air, placez un bol d’eau avec quelques gouttes d’huiles essentielles ou utilisez un humidificateur.

Quel est le bon taux d’humidité dans une maison​ ? 

Le taux d’humidité idéal dans une maison se situe généralement entre 40 % et 70 %, même si cela peut varier selon les situations.

En dessous de 40 %, l’air devient trop sec. Cela provoque des irritations, une gorge sèche ou encore des yeux qui piquent.
Au-dessus de 70 %, l’humidité est excessive. Vous risquez de voir apparaître de la moisissure, source de problèmes respiratoires comme l’asthme, les allergies ou l’essoufflement.

Maintenir une bonne hygrométrie est donc essentiel pour votre confort et votre santé.

Comment savoir si ma maison est humide​ ?

Pour savoir si votre maison est trop humide, plusieurs signes peuvent vous alerter, en plus d’une mesure précise avec un appareil. Voici comment faire :

1. Utiliser un hygromètre

La méthode la plus fiable est de mesurer le taux d’humidité avec un hygromètre. 

2. Repérer les signes visibles d’humidité

Même sans appareil, certains indices ne trompent pas :

Moisissures ou taches noires sur les murs, plafonds ou autour des fenêtres.
Condensation fréquente (buée sur les vitres).
Peintures ou papiers peints qui se décollent.
Odeurs de renfermé ou de moisi persistantes.
Taches blanches (salpêtre) sur les murs.
Sol ou murs froids et humides au toucher.

    3. Observer vos sensations

    L’humidité excessive peut aussi se ressentir :

    Linge qui sèche mal.
    Sensation d’air lourd ou désagréable.
    Apparition de problèmes respiratoires, allergies ou douleurs articulaires.

    4. Faire appel à un professionnel

    Si vous avez des doutes, un expert peut réaliser un diagnostic humidité complet. Il vérifiera l’air ambiant mais aussi l’humidité présente dans les murs et les sols.

    Comment mesurer le taux d’humidité sans appareil​ ?

    Pour connaître le taux d’humidité de votre maison, vous pouvez utiliser un hygromètre, un appareil simple qui fonctionne comme un thermomètre. Il mesure précisément l’hygrométrie, qu’il soit mécanique ou électronique. Certains thermostats ou thermomètres d’ambiance proposent aussi cette fonction.

    Attention à bien placer l’hygromètre : éloignez-le des sources de chaleur (radiateurs, cheminée) et laissez-le au même endroit plusieurs heures pour obtenir une mesure fiable.

    Comment bien utiliser un hygromètre ?

    1. Choisissez le bon emplacement

    Placez l’hygromètre dans la pièce à mesurer, idéalement au centre ou à hauteur d’homme. Évitez de le positionner près d’une source de chaleur (radiateur, cheminée), d’une fenêtre, d’une porte ou d’une ventilation, car cela fausserait les résultats.

    1. Laissez l’appareil en place

    Pour obtenir une mesure fiable, l’hygromètre doit rester immobile pendant quelques heures. Idéalement, laissez-le en place 24 heures pour observer les variations sur une journée.

    1. Contrôlez plusieurs pièces

    L’humidité peut varier selon les zones de la maison (salle de bain, cave, chambre…). Déplacez l’appareil ou utilisez plusieurs hygromètres pour un contrôle global.

    1. Interprétez les résultats
    Entre 40 % et 60 % : taux d’humidité idéal.
    En dessous de 40 % : l’air est trop sec.
    Au-dessus de 60 % : l’air devient trop humide.
    Plus de 70 % : attention, risque élevé de moisissures et de problèmes de santé.
    1. Adoptez les bonnes actions
    Si l’air est trop humide : pensez à aérer, installer une VMC, ou utiliser un déshumidificateur.
    Si l’air est trop sec : utilisez un humidificateur ou des astuces simples (bol d’eau, plantes…).

    Astuce : Certains thermostats ou stations météo intègrent une fonction hygromètre, pratique pour surveiller en continu votre intérieur.

    Pour un contrôle plus complet, vous pouvez faire appel à un professionnel. Il réalisera un diagnostic détaillé, incluant la vérification de l’humidité dans l’air mais aussi dans les murs. Ce service peut parfois être proposé gratuitement.

    Comment faire baisser le taux d’humidité dans une maison​ ?

    Si vous constatez trop d’humidité chez vous, il est important d’agir rapidement pour protéger votre santé, votre confort et votre logement. Un professionnel RGE pourra identifier l’origine du problème et proposer la solution adaptée.

    Voici les principales actions selon l’origine de l’humidité :

    En cas de remontées capillaires :

    Vérification ou installation d’une coupure de capillarité
    Drainage du sol pour évacuer l’eau
    Injection de résine dans les murs pour bloquer l’humidité
    Renforcement de l’étanchéité des pièces en sous-sol, comme la cave

    En cas de condensation :

    Améliorer l’isolation thermique (murs, fenêtres) pour limiter les parois froides
    Installer ou optimiser une VMC pour mieux ventiler et évacuer l’air humide

    En cas d’infiltrations :

    Appliquer un traitement hydrofuge pour les microfissures
    Poser un revêtement imperméable ou un enduit anti-humidité après drainage
    En cas de grosses fissures, prévoir des travaux de maçonnerie avec membrane étanche

    En cas de fuite ou dégât des eaux :

    Réparer rapidement la fuite et sécher la zone touchée (chauffage, aération)
    Si la fuite est récurrente, des recherches approfondies seront nécessaires, parfois avec des travaux lourds (ouverture des murs ou sols).

    Chaque type d’humidité a son traitement spécifique. Ne laissez pas traîner : plus vous attendez, plus les dégâts seront coûteux à réparer.

    FAQ

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